Pochette de l’excellent concept album « 480 » du DBK Project (digipack + vinyle + affiche + carte postale).
Dans ce projet très riche de sens et pour éviter de donner tout le concept de l’album au travers de la pochette j’ai fait le choix de m’arrêter juste sur un instant. Un seul. Le premier acte de la renaissance. Cet instant où la femme est débranchée du monde virtuel dans lequel elle vivait pour rejoindre le monde réel. La pochette représente une photographie de cette femme dans un monde qu’elle croit réel. Les pixels qui « déchirent » son visage illustrent le câble que l’on débranche. On la déconnecte. C’est l’instant T de sa déconnexion. Le débranchement génère un glitch (pixels). C’est le départ de l’histoire de l’album, à cet instant précis elle renait dans un monde détruit.
Le réel se décompose en deux parties : d’une part le monde sensible accessible aux sens, le réel immédiat source d’erreur et d’illusion ; de l’autre, le monde intelligible accessible à la seule raison, lieu des Idées et de la vérité. En associant la réalité et la vérité, on condamne le monde sensible. La Femme de la pochette n’est pas la vérité, seule l’idée de la Femme est vraie.